HIVER PRINTEMPS 23
La troisième collection de Pieter Mulier cherche et célèbre les contradictions inhérentes au cœur de la Maison Alaïa, une tension entre le contrôle et le lâcher prise. Un raffinement dévoilé dans une grâce sauvage à l’état pur.
Tous les vêtements sont construits sur un paradoxe — à la fois bruts et travaillés, imparfaits et sophistiqués, déconstruits et structurés. Telle la beauté dans sa forme la plus réelle.
L’iconographie pure d’Alaïa est exaltée, explorée. Les pièces de jersey-stretch deviennent une seconde peau. Le cuir confectionne des manteaux à même le corps. Deux principes opposés se mêlent en un seul vêtement — la rigueur du tailleur, la liberté du flou — offrant aux tissus la liberté de se mouvoir autour du corps. Construction et coupe servent à créer des habits qui se transforment avec les gestes de chaque femme. Comme un leitmotiv, les pois répondent aux broderies de perles baroques.
L’histoire d’Alaïa se raconte à travers chaque vêtement et chaque accessoire. Par exemple, Pieter Mulier récrée un talon de 1991, dessiné pour Alaïa par Raymond, symbolisant une paire de jambes de femme, rendu plus actuel que jamais.
Chaque détail est un symbole d’Alaïa : matériaux bruts, ornements sophistiqués, élégance spontanée, beauté non-conventionnelle.
La collection Winter Spring 23 est inspirée par le travail de la main et du temps, fondements des créations intemporelles. L’essence même d’Alaïa.